Connaissez-vous le collectif Le lac a calé? Au printemps 2021, alors que le Pekuakami était en train de calé, paraissait une petite perle poético-politique sous forme de zine réalisé par le collectif artistique et militant établi dans la région du Saguenay. Celui-ci adressait des préoccupations queer, féministes, décoloniales, écologistes, anticapitalistes, anticapacitistes et nous a fait craquer pour ses réflexions sur l’alternativité et la radicalité en milieu rural – un sujet sur lequel nous nous sommes penchéEs la saison dernière avec l’artiste et chercheur Hugues Lefebvre Morasse dans l’épisode Entre Matane et Baton Rouge – Un épisode sur la ruralité et l’identité.
Une toute nouvelle édition vient de paraître
Le Lac a calé vient tout juste de faire paraître un nouveau zine rédigé librement autour du thème GRAVELLE. On le lit avec grand intérêt, parfois les poings serrés, d’autres fois un sourire en coin. Il expose des voix multiples et des expériences diverses à travers une variété de formes artistiques telles que le dessin, l’éveil de souvenirs ou l’expression poétique de l’existence. Il s’appuie sur l’autodérision comme force créatrice et d’autocritique, et aborde avec sensibilité la rencontre paradoxale entre les théories, les principes et le réel. Avec un petit fond de folklore bien charmant tant dans sa plume que son contenu, il agit comme espace de réflexion autour de réalités non-urbaines et de création d’un réseau de solidarités dans et à l’extérieur de sa région d’origine.
Où se procurer le zine?
Quelques librairies tiennent le zine en inventaire – sinon on contacte le collectif Le Lac a calé pour se le procurer par voie postale ou bouteille lancée dans le fjord. Et si vous habitez en milieu rural, partagez des considérations similaires et avez envie de participer, écrivez-leur! La thématique de la troisième édition sera CABANE.
Bonne lecture!
Par Ève-Laurence Hébert (elle) | Coordonnatrice toutEs ou pantoute